L'autre jour, je suis allée chez Truffaut pleine de détermination : j'avais uniquement besoin de terre de bruyère, donc interdiction de flâner au milieu des plantes. Sauf que pour aller au rayon terreau, il faut traverser le magasin... Et là, quelle n'a pas été ma surprise de tomber nez à nez avec une Hardenbergia violacea ! Cette plante me faisait rêver depuis que je l'avais découverte sur le blog d'Aline, Jardine et ris, il y a sept ans (voilà qui ne nous rajeunit pas...), mais c'était la première fois que j'en voyais une dans une pépinière ou un magasin de jardinage.
Il s'agit d'une grimpante d'origine australienne, à feuilles persistantes, qui produit de généreuses grappes de petites fleurs violettes, roses ou blanches selon la variété, dont la forme rappelle les fleurs des pois de senteur ou de la glycine. Plutôt frileuse, elle ne supporte pas les températures inférieures à – 5 °C, il vaut donc mieux la réserver aux climats doux et lui couvrir le pied pendant l'hiver (comme je la comprends). Elle préfère les sols acides et se plante au soleil ou à mi-ombre, même s'il paraît que sa floraison est bien plus abondante au soleil.
Pour ne rien gâcher, c'est une plante mellifère qui déploie rapidement ses tiges volubiles autour de son support... En revanche, elle craint la sécheresse, il faut donc veiller à l'arroser suffisamment en été. Elle aura donc son litron d'eau pendant que je dégusterai mes rosés-pamplemousse !
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